Oubli des standards pour les préférences – Google!

Décidément, Dart correspond de plus en plus aux problèmes cités dans ce blog. L’IDE de Dart basé sur Eclipse, sauvegarde les préférences dans un dossier, voici selon le site officiel où sont stockés ces données:

Windows: <user’s home directory>\DartEditor
Linux: $HOME/.dartEditor
Mac: $HOME/Library/Application Support/DartEditor

Cela me rappelle cet article… que je remets sur le tapis car cette fois-ci c’est google qui fait de la mauvaise pratique.

Sous Windows, Google se trompe, c’est dans « Local Setting » ou « Application Data ». Sous Linux, erreur aussi, c’est dans .config (source). Et sous Mac, cela semble subitement plus structuré, Google ne le fout pas à l’arrache à la racine du home. Étonnant ? Pas trop, l’équipe de Dart bosse sur des Macs (du moins une majorité j’ai cru voir sur les vidéos).

Google confirme donc ce que je raconte dans ce blog: les développeurs ne s’occupe correctement que de leur cas, pour les autres, ils les emmerdent, support minimal. A ne pas oublier mon article sur Google pour l’indentation: ce sont eux qui décident pour les autres.

Sous Windows il y a en plus un gros fail, le dossier utilisé est « Documents%20and%20Settings » et non « Documents and Settings ». Cela correspond à une valeur saisie en dur et non récupérée par l’API. Great!

Garder l’esprit critique: le BSA, Google et autre

Parfois on tombe sur des conneries énormes sur des blogs, voici un article qui a été repris/cité par d’autres blogs. Après un bla bla sur la crise, bhou c’est le mal, on arrive au coeur du sujet, le BSA. Je cite le meilleur en ajoutant des numéros dedans pour en faire référence ensuite:

[…] c’est cette publicité de la BSA, affichée dans le métro de Marseille qui met tout simplement la pression sur les salariés afin qu’ils dénoncent leur patron parce qu’ils utilisent une version de Word ou de Photoshop dont ils n’ont pas la licence.

Tremblez patrons [1], car tous les employés frustrés [2] iront vous dénoncer… Ou mieux… Vous risquez même de vous faire balancer par cette brave Monique, expert comptable de 60 ans (qui n’a d’expert que le nom [3]) qui lorsqu’elle verra cette affiche avec ce policier, cette procureure et ce juge qui tirent la gueule jusqu’en bas (surement parce qu’ils adorent leur taf), appellera la BSA pour vous balancer parce qu’elle ne veut pas être complice (?? oui…).

Culpabilisation, pression, dénonciation et minage de moral… Pouah ! Déprimer massivement les gens devrait être illégal ! [4]

Alors cette semaine, pour une fois, faites-moi plaisir… Essayons de sortir de ce cycle qu’on nous impose et pratiquons l’altruisme (ce n’est pas un truc de cochon vous verrez), la motivation, la solidarité, le sourire, la confiance en soi, l’empathie et surtout soyons plus indulgents avec nous-même. Relâchons un peu la pression, profitons un peu plus de la vie et avançons !

Pour rappel, la publicité dit « Ne soyez pas complice! Signalez les logiciels piratés en toute confidentialité sur … ou en appelant le …« . Il est important de noter que l’on parle d’entreprises qui piratent des logiciels (dans le billet du blog, la pub est généraliste elle). Ces mêmes entreprises font d’une part du chiffre d’affaire grâce à ces logiciels (sinon pourquoi s’en servir?) et de plus elles sont censées avoir un budget informatique pour les acheter. Il existe même les logiciels libres si le budget n’est pas élevé (LibreOffice pour Word, Gimp pour Photoshop, Inkscape pour Illustrator… ouille xD). Mais en aucun cas, je ne peux cautionner qu’une entreprise, dont le but est bien sûr de faire de l’argent, puisse se permettre de ne pas payer les logiciels avec lesquels elle se fait de l’argent. C’est tout simplement scandaleux pour moi.

Si on revient sur l’article du blog, c’est l’inverse, l’entreprise est soutenue dans son piratage, même pire, l’article crache sur les employés frustrés [2] et incompétents [3]. Un ton alarmiste [1], pour terminer sur la phrase excellente du 4ième paragraphe, je la cite à nouveau tellement qu’elle est belle: « Culpabilisation, pression, dénonciation et minage de moral… Pouah ! Déprimer massivement les gens devrait être illégal !« … heu, pour rappel pirater des logiciels c’est illégal, en fait cette phrase citée pourrait se traduire par: « Culpabilisation, pression, dénonciation et minage de moral… Pouah ! Pirater les logiciels devrait être légal !« .

Cet article est quand bien même bien fort, le dernier paragraphe est plus une conclusion de l’article en général que sur le BSA, mais pour résumer, sous prétexte à la crise et d’une vie merdique, on justifie le piratage. Les commentaires sont pas mal car tout le monde semble d’accord comme des moutons… il faut toujours garder un esprit critique même avec les personnes avec qui on est souvent d’accord.

Je ne soutiens toutefois pas le BSA pour leur manière d’agir, ce n’est pas dit dans l’article malheureusement (pourtant cela aurait ajouté un argument à son article), mais le BSA semble écrire des lettres de menace aux entreprises et s’amuse à pénétrer les locaux de diverses entreprises alors qu’ils ne sont pas autoriser pour ça (et d’autres choses pas jolies apparemment). C’est pour cela que le BSA s’est vu interdire en Belgique. Cependant, de là à dire que pirater les logiciels c’est bien… c’est n’importe quoi.

Pour terminer, l’article aurait pu simplement dire que c’est une occasion aux patrons de régulariser leur license. Ce qui est à mon avis le but de l’affiche, de jouer sur la peur d’être pris la main dans le sac pour pousser à la régulation. Certes cela crée de la peur, de la peur pour les pirates, même si effectivement je reconnais que la publicité met l’accent sur l’employé innocent en le rendant complice. Mais ce dernier, soit il ne s’y connait pas du tout en informatique et il ne sait pas qu’il utilise un logiciel piraté, soit il s’y connait et il sait qu’il n’est pas complice, ou pire, c’est lui qui a pris l’initiative d’utiliser des logiciels piratés.

Un autre article également rigolo, celui de numerama, un site qui parfois traite vraiment très bien certains sujets. Mais parfois, cela tourne en ridicule, en fonction du rédacteur qui rédige bien sûr (il ne faut pas blamer un site entier à cause d’un seul mauvais rédacteur). Voici l’article en question.

On y apprend une nouvelle importante: Google modifie son algorithme de classement des sites dans son moteur de recherche. Sur le blog officiel de google dont le lien est heureusement donné dans l’article, explique pourquoi il y a ces changements. Google veut que les résultats affichés soient récents, l’exemple choisi est celui des jeux olympiques, on souhaite en général avoir des résultats sur les prochains jeux olympiques et non sur les jeux olympiques de 1900. Évidemment, si la personne souhaite en particulier chercher sur les jeux olympiques de 1900 il le peut toujours en spécifiant la date, mais sans date précise, Google indique que c’est l’évènement le plus récent lié au sujet qui doit s’afficher.

Pourquoi pas, moi ça m’arrange bien, tout comme quand ils ont supprimé les fermes de contenus. Même si cela arrange Numerama ce nouvel algorithme, le rédacteur (Guillaume Champeau) veut soutenir les sites impactés par ces changements. Avec de l’exagération qui en devient ridicule, mais plus c’est gros, plus ça passe ?

Le titre montre directement la donne: « Google est-il devenu totalement irresponsable ?« . Suivi de l’avant-propos tiré par les cheveux avec sa comparaison foireuse qu’il va détailler dans le corps de l’article, voici l’avant propos:

Par sa position ultra-dominante, Google est devenu un agent économique aussi influent que l’Etat ; mais il agit de manière beaucoup plus irresponsable, avec son seul intérêt particulier en ligne directrice. En témoigne la dernière mise à jour de l’algorithme de son moteur de recherche, qui impacte plus d’un tiers des pages de résultats dont dépendent un très grand nombre d’entreprises.

On apprend pas mal de chose: c’est irresponsable d’être une entreprise avec son propre intérêt comme ligne directrice… WOOT! OMG! WTF? C’est vraiment du lourd qu’on tient là. Position dominante ou non, une entreprise aura toujours son propre intérêt comme ligne directrice, sinon ce n’est plus une entreprise, c’est une association ou autre chose du genre. Sérieux, on est sur Numerama et on lit ce genre de connerie de lavage de cerveau… pour rappel, le prétexte pour raconter des conneries est une amélioration de l’algorithme, et oui, améliorer les choses impliquent des changements.

Outch pour cette introduction, passons au coeur de l’article, après un début qui paraphrase l’article du blog de google, l’auteur enchaîne rapidement sur Google Panda, qui est une version de l’algorithme de google dont vous trouverez plus d’information ici (blog de google). Pour résumer, les contenus originaux, uniques et de qualité sont mis en avant (je paraphrase aussi, je copie même) et ceux qui pratique le spamdexing sont sanctionnés. En particulier les fermes de contenus et les comparateurs de prix sont touchés.

Encore une fois, Panda m’avait fait plaisir car ça me saoulait d’avoir 500 comparateurs de prix quand je recherchais des informations sur un produit. A chaque fois je pensais avoir trouver le bon site, et bien non, un site basique juste qui compare, gavant d’avoir ça sur la première page de résultat. Quant aux fermes de contenus, c’est bien fait pour eux, c’est presque des parasites, la définition est simple: « Une ferme de contenus est un site Web qui publie du contenu de peu de valeur dans le but de générer des revenus publicitaires. Conçus et réalisés pour être bien référencés sur le Web, riches en publicité et à bas coût de production du contenu, ils sont faciles d’accès mais pauvres en contenu« . Des sites totalement inutile donc.

Évidemment, ces sites là, pour faire du fric à bas coût, sont dépendants des moteurs de recherche puisque leur but est de les infiltrer grâce aux connaissances précises du fonctionnement des algorithmes d’indexation (il y en a plusieurs car il n’y a pas que Google). Si Google a pris la décision de les virer de la première page (en baissant leur rank), c’est tout simplement car ce n’était plus viable, il y en avait trop, ce qui est normal vu le fric que ces sites doivent rapporter. Google a décidé d’améliorer son moteur de recherche en baissant la visibilité des parasites.

Mais revenons sur l’article de Numerama, le rédacteur possède une dent contre Google panda, il le compare à l’État, et il n’y va pas de main morte, il met les phrases chocs en gras pour faire du sensationnel. Mais tout ceci n’a cependant rien d’extraordinaire, Guillaume Champeau est justement le créateur de Numerama, et il redoute surement qu’un jour Google lui fasse subir la même chose, d’être dépendant d’une entreprise ne doit pas lui plaire. L’émotion parle dans son article, il n’est plus du tout objectif et raconte des conneries, heureusement que les commentaires sont là pour lui remettre la tête en place. C’est pour cela que même sur les sites que vous jugez bien, juste ou tout ce que vous voulez, il faut garder l’esprit critique et le libre arbitre.

Pour conclure, avant de terminer mon article j’ai trouvé celui-ci auquel Guillaume Champeau réagit en commentaire (encore à coté de la plaque) et dont bluetouff lui répond parfaitement bien. Du coup j’ai moins approfondi ma pensée car je rejoins entièrement celle du site. Et cela me fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul à garder un esprit critique.

Évidemment, cet article que j’écris sort bien après tous ces évènements malgré le début de sa rédaction au moment des faits… mais le manque de temps…